Monopole des Larmes (le)

Le sexe qu'on dit faible l'est par leurre

Pour les machos, les beaux-parleurs

Qui croient bien meilleur, fort, le leur,

Pourtant au garde-à-vous dès qu'on l'effleure.

 

Ceux-là ne comprennent pas la valeur

D' l'instinct maternel protecteur,

Que l'on met sous les projecteurs

D'une "pseudo"-vertu de grande ampleur...

 

Refrain :

 

Pensez, Mesdam's, que nous aussi

Pouvons nous émouvoir, si, si !

Du simple sommeil d'un enfant,

Des couleurs d'un soleil couchant.

Nous n' sommes plus si forts sous vos charmes ;

Vous n'avez pas le monopole des larmes !

 

 

Le sexe qu'on dit faible l'est, pour l'heure,

Uniquement dans certains coeurs

Jaloux, qui gard'nt une rancoeur

Envers ceux que vous adulez, qui pleurent.

 

Sous leur pathétique sourir' moqueur,

Ils cach'nt par peur du déshonneur

Une inavouable pudeur

De sentiments sous leur masqu' de dragueur.

 

Au refrain

 

Ils jouent les durs en toutes circonstances,

Pitoyables zéros en impuissance

Satisfaits de votr' complaisance,

Comm' si l'orgueil avaient une importance !...

 

Au refrain

 

 

Texte écrit le 16/07/2010, à "musiquer"

Frédéric NYEL © (alias FredOueb)

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